dimanche 8 mai 2011

Hyperconscience

" En passant d’un bras à l’autre, l’électricité me bloquait la poitrine, m’empêchant de respirer ou de crier. Elle me plaquait les bras repliés contre le corps. Il m’était impossible d’arracher ces fils meurtriers. J'étais bien en train de mourir. C’est alors que j’ai entendu en moi, dans un grand silence, une voix parler très calmement et dire : « Tes jambes marchent encore... » Et je me suis mis à courir dans la pièce d’à côté, ce qui arracha les fils. Je venais de vivre, sans le vouloir, une situation extrême de la conscience : ma conscience m’avait sauvé la vie." (Philippe Presles- Tout ce qui n’intéressait pas Freud- L'éveil de la conscience et ses mystérieux pouvoirs- Ed Laffont&Versilio. http://ow.ly/4PDng). Ces événements exceptionnels où nous avons des flash d'hyperconscience, ainsi nommée par Philippe Presles, Médecin, journaliste, essayiste, sont l'occasion pour nos capacités de s'éveiller dans des cas extrêmes. Instinct de survie qui met en connexion des synapses jusque là laissées en jachère, rappel de mémoire procédurale oubliée, inconscient collectif qui vient "parler" à notre conscience ? Difficile de répondre à cette question. Ces expériences marquantes comme celles des Expériences de mort imminente mettent en évidence nos immenses compétences neurologiques et les difficultés à prendre vraiment conscience de qui nous sommes. Dans mon livre, "Auto-coaching efficace" (Ed. de l'Homme), je décris les difficultés à prendre conscience : une objectivité partiale, notre inconscient qui, par définition, de manière " invisible" empêche notre conscience, la conscience et le temps présent (c'est pourtant là que se trouve l'énergie de la conscience avec une capacité à nosu projeter dans le passé et vers le futur), nos peurs enfin qui nous immobilisent.
Philippe Presles en profite pour rappeler ce qui pour lui correspond à des sauts de conscience et nous donne des chemins pratiques pour aller vers qui nous sommes ou devenir ce qui nous plaît. A lire en urgence donc.

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