
Les managers sont morts : les nomanagers viennent prendre leur place, enfin !
Qui sont-ils ?
Ils sont là où on ne les attends pas, ils sont là où ça réussit, là ou l'ordre n'est plus de mise - je veux parler ici de la directivité mais aussi du "tout bien rangé"-, ils sont là où ça bouge, là où ça change, là où c'est différent. Quand l'environnement change, ceux qui sont dans le système et qui veulent le faire changer prennent des rôles de meneurs du changement : des nomanagers !

En alerte de ce qui se passe, les yeux en éveil, la conscience hyperactive et l'action au cœur du ventre, ils sont capables de transmettre leur passion à partir d'intuitions fulgurantes, comme le jouer de flûte d'Hamelin qui par sa musique sauva la population de cette ville. Les habitants, mauvais bougres, refusèrent de le payer et le chassèrent à coup de pierre. Ce qu'il fit avec les enfants de la ville ensuite pour se venger ne mériterait pas une médaille.
La solidarité est une valeur nomade. Regardez les motards se faire des signes lorsqu'ils se croisent, les randonneurs, même rituel. Le nomadisme semble entrainer des comportements proches de la coopération. Le "chef" aujourd'hui doit incarner la solidarité : face aux épreuves, face aux imprévus, face aux incertitudes.
Les nomanagers doivent faire aussi preuve de non-attachement au pouvoir. On entend beaucoup parler de la Génération Y et notamment de leur refus de l'autorité. Moins une question de génération que d'une évolution de nos sociétés, cette tendance se confirme tous les jours. Les managers du changement ne doivent plus faire preuve d'autorité : ils doivent exercer leur influence pour donner envie à leur équipe de se mettre en mouvement.
Les derniers événements en Tunisie et en Égypte montrent la répulsion des peuples à l'autorité. Pourquoi voudriez-vous que le monde du travail y échappe ?
Oui ! A lire chez moi : NoManager
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